Ils en parlent
Les enfants se sont amusés tout en apprenant plein de choses, atelier sur mesure par rapport au thème « du respect de la nature », deux animations adaptées à chaque tranche d’âge, 3-6 ans et 6ans et plus. Même en accueil de loisirs on peut apprendre autrement grâce à Delphine, merci
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Bellevigne-en-Layon. « Une vraie fierté pour eux de partager le travail »
L’escape game La malédiction d’Anubis a été une vraie fierté pour les élèves et pour la directrice de l’école, Aude Ruelle / CO
Depuis janvier, les élèves de CE1-CE2 ont travaillé avec Delphine Montailler, de l’organisme Essilind, pour concevoir un escape game sur le thème de l’Égypte antique. Aude Ruelle, directrice de l’école primaire publique de Thouarcé, présente cette activité.
Comment s’est déroulée cette activité ?
Aude Ruelle : « Après avoir participé à un vrai escape game en début d’année, les élèves ont découvert au cours d’un atelier une multitude de types d’énigmes différentes (encre invisible, puzzle, filtre rouge). Un travail en binôme a été mené en adaptant leur choix d’énigme à l’Égypte. Des temps collectifs ont rythmé ce travail afin de vérifier la cohérence des énigmes selon les quatre grands domaines retenus : le scribe, le pharaon, les dieux et les temples. »
Quel était l’objectif ?
« L’objectif final était de proposer cette activité aux familles et aux élèves de CM1-CM2 en étant les maîtres du jeu. Les élèves ont rédigé des fiches explicatives, fabriqué des prototypes et imaginé la mise en scène de leur énigme et le final coopératif. Ce n’était pas évident de lier des envies à un thème, tout en gardant une certaine suite dans les énigmes et dans leurs résolutions. Il fallait faire en sorte que chaque première énigme donne une partie du code pour ouvrir le sarcophage et fournir un bandage de la momie pour atteindre le final de l’escape game. »
Quelle a été l’implication des élèves pour ce projet ?
« Avec de l’imagination et des matériaux récupérés, ils ont donné vie à des obélisques en carton, un sphinx en papier mâché, un labyrinthe de pyramide et une zone de recherches archéologiques avec du sable. Le travail final a porté sur la rédaction de l’introduction de l’escape game suivi du tournage d’une vidéo avec les élèves acteurs. Après un temps de mise en place et de décoration de la salle, l’escape game La malédiction d’Anubis était prêt. Les joueurs ont une heure pour déjouer la malédiction d’Anubis en trouvant la clef du coffre renfermant les amulettes protectrices. Passé ce temps, le temple se retrouvera enfoui sous le sable. C’est une vraie fierté pour eux et pour nous de partager ce travail avec leurs familles. »
Le Courrier de l’Ouest Publié le
Des escape games et des ateliers scientifiques dans les écoles maternelles et primaires. C’est l’idée originale que propose Delphine Montailler depuis trois ans partout en Maine-et-Loire, comme à Cholet, par exemple. La formatrice est originaire du monde de la recherche médicale, à l’Institut Pasteur notamment.
ATELIERS IMMERSIFS
À travers son entreprise Essilind, elle intervient aussi dans les centres de loisirs ainsi que chez les particuliers, et propose des énigmes ludiques pour intéresser les jeunes. Delphine Montailler cite les activités qu’elle propose et qu’elle conçoit elle-même : « les enfants ont quatre boîtes, des valises, des malles de sorciers ou des cartons de laboratoire. Ils doivent résoudre toutes les énigmes qu’il y a dans les boîtes par petites équipes, et à la fin, ils doivent résoudre une énigme finale tous ensemble, dans laquelle il y a forcément une expérience de manipulation, de création d’une potion, ou une expérience scientifique avec des tubes à essai. »
L’objectif n’est pas de remplacer l’enseignant de la classe, mais de proposer un atelier complémentaire, « comme une sortie scolaire, mais à l’école », précise la chercheuse. Le but est aussi de « faire entrer la science dans les écoles, et faire découvrir aux enfants un univers qu’ils ne connaissent pas, comme le monde des laboratoires mais aussi la démarche scientifique en se posant les questions suivantes : comment on fait quand on a une question, comment on fait pour la résoudre ? »
« TOUT DOIT PASSER PAR LE JEU »
Des boîtes, des valises, des malles de sorciers ou encore des cartons de laboratoire… Delphine Montailler joue pleinement la carte de l’immersion pour intéresser son jeune public. Et toujours par l’intermédiaire du jeu, la formatrice a un autre projet qui doit voir le jour dans quelques mois : « je vais lancer dès janvier des interventions sur la vie affective et sexuelle en parlant du corps, de l’intimité, de la puberté pour les élèves de primaire. C’est une autre façon d’aborder les sciences, mais cela les concerne directement. »
Delphine Montailler est encore en formation avec une sexologue pour connaitre tout le développement de l’enfant afin de pouvoir adapter son discours en fonction de l’âge et préparer des activités ciblées, « pour aborder avec eux des choses essentielles, et qui sont obligatoires au programme de l’Éducation nationale. Mais les enseignants sont très peu formés. Moi j’arrive avec les connaissances et le jeu, car tout doit passer par le jeu. »
9 mai 2023 Hugo Harnois pour la radio vibration.
Apprendre les sciences de manière ludique avec Essilind.
» Passionnée par les sciences depuis l’adolescence, Delphine Montailler a créé Essilind, une entreprise qui organise des escape games et des ateliers scientifiques dans les écoles, les centres de loisirs mais aussi chez les particuliers.
Possédant un master de recherche en immunologie et un magistère de communication et médiation scientifique, elle propose « de faire entrer les sciences dans les écoles, d’apprendre les maths et la géographie en jouant, à partir de la petite section de maternelle, précise-t-elle. Dans les ateliers scientifiques, je propose deux à trois expériences. Je travaille plutôt sur la chimie, il faut que ce soit visuel. « Madame, on fait de la vraie science » me disent alors les enfants. »
Également enseignante libérale en CAP, bac professionnel et BTS, Delphine Montailler a également suivi une formation pour proposer, toujours aux écoles, des interventions sur la vie affective et sexuelle, pour les élèves de primaire. « C’est une notion à laquelle les enseignants ne sont pas formés alors qu’il s’agit d’une obligation figurant au programme de l’Éducation nationale » souligne Delphine Montailler.
Habitant Chanteloup-les-Bois depuis cinq ans, la jeune femme intervient, à travers Essillind – contraction des noms de Maria Montessori, Francoise Barre Sinoussi et Rosalind Franklin, trois femmes qui l’ont inspirée – dans tout le territoire de l’Agglomération du Choletais.
Avril 2023 / Synergences hebdo, le journal de l’Agglomération du Choletais
La classe de maternelle se transforme en laboratoire.
» Lundi 28 mars à l’école privée de Chanteloup-les-Bois, les élèves des petite et moyenne sections se sont plongés dans des expérimentations scientifiques sur les couleurs. Ils ont été pris en charge par Delphine Montaillet qui a récemment créé son autoentreprise l’Atelier du savoir qui la conduit dans les écoles pour proposer une approche ludique des sciences. Au cours d’interventions, il lui a été demandé des activités pour les plus jeunes : « J’ai réfléchi à cette thématique et j’ai créé plusieurs ateliers scientifiques, en particulier sur les couleurs et l’espace. »
Les enfants ont été répartis en 2 groupes sous la responsabilité de Delphine et Clémence Gallard enseignante. Ils ont enchaîné 2 séquences intitulées le lait magique et la pluie colorée. Par des manipulations, dans une classe transformée en mini-laboratoire, ils ont vu naître des couleurs nouvelles à partir des couleurs primaires, ainsi que la juxtaposition des nuances de l’arc-en-ciel.
Toujours en recherche, Delphine Montaillet réfléchit pour l’année prochaine à la création de dossiers pédagogiques afin d’accompagner chaque atelier ou chaque jeu. Prochainement elle reviendra à la rencontre des enfants de
grande section et cours préparatoire pour un atelier du savoir sur l’espace. «
Mars 2022 / COURRIER DE L’OUEST
Une escape game pour découvrir les sciences !
» Lundi 6 décembre, les valises du docteur Vitruve ont été retrouvées dans la classe des enfants de CE de l’école privée de Chanteloup-les-Bois. Mais pourquoi ? C’est en résolvant des énigmes en cascades que les élèves de Victor enseignant qui remplace Clémence pour quelque temps, comprendront ce qui
s’est passé.
Cette séance scolaire fort ludique était proposée par Delphine Montailler, récente créatrice de son autoentreprise d’enseignement et d’ateliers scientifiques, l’Atelier du savoir. Au cours d’un escape game, l’intervenante a suivi les recherches des enfants répartis en équipes. Leurs investigations ont mêlé
géographie et découverte du corps humain. «
Déc 2021 / COURRIER DE L’OUEST
« Apprendre les sciences en s’amusant »
» Delphine Montailler 33 ans habite Chanteloup-les-Bois depuis 3 ans. Elle a récemment créé son autoentreprise l’Atelier du savoir.
Entretien :
Quel est votre parcours ?
Delphine Montailler : Passionnée par les sciences j’ai toujours voulu être chercheuse. J’ai fait des études dans la recherche médicale. Je suis depuis 6 ans enseignante en CAP Bac pro à la CCI au centre Pierre Cointreau à Angers, 3 jours par semaine.
Comment a germé l’idée d’être auto-entrepreneure ?
Je suis issue d’un parcours scientifique et je suis adepte d’une pédagogie ludique. Le temps du confinement a été propice à ma réflexion sur le projet d’Atelier du savoir. Je souhaitais proposer ce genre d’activité en primaire. Mon idée est de rendre accessible l’enseignement des sciences aux enfants dans les écoles.
Que fait-on dans ces ateliers ?
On y résout des énigmes dans le cadre d’un escape game,d’un atelier scientifique ou d’un mini-laboratoire. La démarche est pluridisciplinaire et coopérative. Les élèves vont mobiliser leurs compétences tout en jouant et ainsi découvrir les sciences autrement.
Comment s’organisent vos interventions ?
Je dispose de deux journées par semaine. Présente sur les réseaux sociaux, j’interviens en primaire et maternelle dans un rayon de 50 km. Les ateliers sont organisés et adaptés sur mesure en fonction de l’effectif et en concertation avec les enseignants. «
Décembre 2021 / COURRIER DE L’OUEST