Nombreux sont les textes officiels qui légitiment les interventions d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité infantile. Les interventions d’Essilind sont des applications directes et concrètes des directives données par les différentes instances mondiales et nationales.
Une préoccupation mondiale
Depuis 1975 l’OMS demande à ce que la santé sexuelle soit favorisée. En 2002 l’OMS a affiné sa définition de la santé sexuelle comme « un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité (…) ».
Pour assurer cette santé sexuelle, l’OMS indique que « Les enfants et les adolescents ont le droit de recevoir un enseignement sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure qui soit adapté à leur âge et à leur stade de développement – et cet apprentissage est nécessaire à leur santé et à leur bien-être. »
Ainsi, ils citent les principes directeurs internationaux de l’Organisation des Nations Unies qui préconise « l’Éducation Complète à la sexualité à l’âge de 5 ans, au moment où débute généralement l’enseignement scolaire (…) Ce type d’apprentissage jette les bases de relations saines tout au long de l’existence. »
Une priorité gouvernementale
La loi Aubry (n° 2001-588) du 4 juillet 2001 sur la contraception et l’IVG dans son article L.312-16 précise : « Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire (…) ainsi que d’autres intervenants extérieurs »
En 2017, le ministère de la santé a instauré un « plan de santé sexuelle » visant à « favoriser le développement des politiques publiques en faveur de la santé sexuelle allant de l’éducation à la sexualité à la santé reproductive ». Dans la feuille de route 2021-2024 l’action n°5 est « Renforcer l’éducation à la sexualité à l’Ecole pour toutes et tous »
En 2016, le Haut conseil à l’Égalité entre les hommes et les femmes a édité un rapport relatif à l’éducation à la sexualité dans lequel il définit l’éducation à la sexualité et il préconise l’égalité des sexes dans la prévention dès la maternelle.
Une place importante pour l’éducation nationale
Différents textes officiels fixent le cadre de l’éducation à la sexualité dans l’éducation nationale :
- La circulaire n°2018-111 du 12 septembre 2018 sur l’éducation à la sexualité fixe le cadre et dresse la liste des points qu’il faut aborder.
- Le code de l’éducation avec le BO du 30 septembre 2022 préconise « une éducation à la sexualité est organisée à raison d’au moins 3 séances annuelles et par groupes d’âge homogène, selon une durée qui peut varier en fonction du groupe d’âge des élèves ».
- La circulaire de rentrée 2022 précise : « Au delà des actions de sensibilisations (…), il est nécessaire de donner une réalité plus tangible et systématique à l’éducation à la sexualité vue comme l’apprentissage d’un comportement responsable dans le respect de soi et des autres. »
Références
Santé sexuelle :
- OMS
- Ministère de la santé
- Ministère de la santé – Plan Santé sexuelle feuille de route 2021-2024
Éducation à la sexualité :
- OMS – Éducation complète à la sexualité
- UNESCO – Éducation complète à la sexualité
- Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes
- Loi Aubry du 4 juillet 2001
Ministère de l’éducation :